La Habana 2f2h1g
Illustrateur(s): Ian Parovel
Editeur(s): Igiari
Mécanisme(s): Collection, Gestion de ressources
Martine: 9/10
La Habana est une réédition de La Havane. Fini la grosse boîte et les illustrations marronasses à l’allemande. Il y a une explosion de couleurs. Cette nouvelle édition signée Igiari mérite qu’on s’y intéresse et qu’on la mette en avant car elle n’a pas fait l’objet de beaucoup de communication. Et il serait dommage de er à côté d’un si bon jeu. Outre la taille de la boîte et les illustrations qui ont changé, les tuiles bâtiments sont remplacées par des cartes et le texte des cartes des joueurs à disparu laissant la place à des icônes.
Lors du premier tour de jeu, chaque personne choisit 2 cartes action de sa main et les place face cachée devant soi. Une fois que tout le monde a choisi, les personnes jouent dans l’ordre de l’initiative la plus basse à l’initiative la plus haute. Vott placé ses 2 cartes action, elles sont révélées. Dans La Habana, l’ordre du tour de jeu varie à chaque tour. Lere initiative est déterminée grâce aux chiffres indiqués sur vos cartes action jouées à ce tour ci, en mettant la carte avec le plus petit chiffre à gauche, pour former le plus petit nombre possible grâce à ces 2 chiffres
Il s’agit ensuite principalement des pesos, des ouvriers, des gravats ou des matériaux de construction. Vous pouvez aussi voler un adversaire, faire la sieste (carte 0 qui vous garantit la plus petite initiative), détruire une carte bâtiment située à l’une des extrémités de la zone de chantier, de posséder un architecte ( nécessaire à la construction de certains bâtiments), vous protéger de vos adversaires. Une fois qu’un joueur a fait ses actions, il peut acheter un ou plusieurs bâtiments aux extrémités du chantier en payant les ressources nécessaires.
Lorsque tous les joueurs ont fait leur tour, on réapprovisionne le centre de la table.
La règle des 5 pour 1 s’applique pour gagner un ouvrier en payant 5 pesos et un matériau de construction contre 5 gravats.
Pour le prochain tour, les joueurs vont défausser une des deux cartes action jouées et garder l’autre, c’est-à-dire refaire la même action. Ils vont compléter avec une nouvelle carte action. En respectant l’ordre d’initiative du tour, chaque joueur choisit une carte action de sa main et la place face cachée devant lui et défausse l’ancienne carte action.
Si après avoir révélé votre nouvelle carte action, il ne vous reste que 2 cartes en main, reprenez en main votre défausse. La partie prend fin lorsqu’un joueur atteint 25 points à 2 joueurs, 20 à 3 et 15 à 4.
La Habana est un très bon jeu, je l’ai déjà dit. Il mêle habilement programmation, guessing et gestion de ressources. L’interaction est forte notamment induite par certaines cartes et par l’ordre du tour.
La tension est présente car on ne peut construire que les cartes des 4 extrémités du chantier. C’est donc la course aux ressources pour construire avant les autres
Laissez vous tenter par cette belle expérience ludique, elle le mérite.
